Cet atelier est ouverte à toustes en mixité choisie (sans mecs cis), sans connaissance particulière, sans pression ! La poésie est avant tout un art oral et populaire, il est possible de créer collectivement et fabriquer des poèmes sans avoir besoin de savoir écrire. Le but est de découvrir des textes, se donner de la force et de l’adelphité.
Le programme 14H – Ouverture de la bibliothèque 15H – Lecture collective de poésies queers francophones et anglophones (ramenez vos recueils si vous voulez) Open Mic en mode chill : ramenez vos textes, poésies, proses, slams, tracts, etc.
La bibliothèque autogérée Marsha P. Johnson sera ouverte ce dimanche 21 novembre, pour une projection/discussion du film documentaire Décolonisons l’écologie – Reportage au coeur des luttes décoloniales et écologistes en présence de Noémie Dijon, monteuse du film. C’est la dernière ouverture avant la pause hivernale !
Au programme 13H : Repas à prix libre 14H : Ouverture de la bibliothèque / Arpentage du livre Discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire + présentation-discussion du zine mutant.e.s 8 « Ecolonialité, race, nature et capital » de Sem Nagas 16H : Pause goûter et temps d’échanges 17H : Projection du documentaire Décolonisons l’écologie – Reportage au coeur des luttes décoloniales et écologistes de Annabelle Aim, Cannelle Foudrinier et Jérémy Boucain 19H : Fermeture de la bibliothèque
Présentation du documentaire « Décolonisons l’écologie – Reportage au cœur des luttes décoloniales et écologistes » « Les personnes racisées sont les premières concernées par la crise capitaliste, ses impacts environnementaux, sanitaires et sociaux, et pourtant, celles-ci sont invisibilisées au sein de la lutte écologique mainstream, dans les instances de décisions, de construction des stratégies de lutte et de production des enseignements. C’est pourquoi nous avons écouté et appris de celles et ceux qui, depuis la Caraïbe, et notamment en Martinique, sont les mieux placé·e·s pour apporter des solutions radicales à ce système colonial, capitaliste, écocidaire, génocidaire. »
Projection, goûter et rencontre à prix libre et conscient* pour que la bibliothèque puisse défrayer ses invité·e·s et continuer à organiser des évènements
Adhésion à prix libre à la bibliothèque nécessaire pour emprunter à prix libre
Zines, nourritures et objets DIY à prix libre
Espace en mixité choisie sans hommes cisgenres
*Le prix conseillé pour la projection est de 5 euros. Si tu es dans la dèche et que tu veux venir, pas de soucis : tu peux donner moins en fonction de tes moyens. Si t’es pas précaire, c’est cool de pas être radin·e ! Derrière la bibliothèque Marsha P. Johnson, il y a des personnes queers, racisées et précaires qui n’organisent pas tout ça pour fournir du divertissement gratuit. La bibliothèque est un espace d’autogestion, d’organisation et de ressources pour des luttes collectives et intersectionnelles queers, antiracistes et féministes. Si tu viens pour la première fois, c’est cool de t’inscrire à la bibliothèque. Les adhésions sont à prix libre et conscient (ça nous permet d’imprimer des affiches, zines, ressources et de commander des livres : on fonctionne sans subventions). Si tu viens pour toute la journée et que tu manges avec nous, c’est cool de prévoir assez de monnaie. En plus il y a aussi des zines et des objets DIY à prix libres !
Enfin si l’autogestion et le prix libre te font flipper, pas de panique ! On programme un atelier pour la rentrée 2022 pour se former collectivement sur ces sujets. En attendant, ça peut t’aider de savoir que chaque évènement avec une ou plusieurs personnes invitées coûte entre 100 et 300 euros. Si 15 à 20 personnes viennent mais qu’à la fin on se retrouve avec 70 balles dans la caisse, on ne pourra pas tenir très longtemps… Merci d’avoir lu jusque là !
La bibliothèque autogérée Marsha P. Johnson sera ouverte ce dimanche 14 novembre, pour une discussion autour de « Devenir Chienne » de Itziar Ziga – en présence des traducteurices du livre : Camille Masy et Diane Moquet.
Au programme 13h30 : accueil et repas 14h : arpentage de « Devenir Chienne » 16h : pause thé et gâteau 16h30 : temps d’échange 18h : projection de séquences de « Mutantes » (Virginie Despentes) dans lesquelles Itziar Ziga intervient 19h : fermeture de la bibliothèque
« Je n’ai jamais été une « gentille fille ». C’était une bataille perdue d’avance, et dont je n’ai jamais trop saisi l’intérêt. Déjà gosse, j’étais insolente, j’aimais la ramener, bien plus que ce qui était conseillé aux gentilles petites filles. » (Itziar Ziga)
On parlera de féminités trash, queers et décadentes, d’alternatives à la normalisation mortifère des identités de genre, de luttes contre le patriarcat et de résistances aux injonctions à la respectabilité et à l’hétérosexualité, pour construire collectivement de stratégie de survie et d’émancipation.
Repas et rencontre à prix libre mais conscient : la bibliothèque étant autogérée, le prix libre permet d’organiser des évènements, de préparer des repas, d’imprimer des zines et des affiches, d’acheter des ouvrages, de défrayer des invité·e·s, et de faire vivre le squat. Squat en non mixité sans hommes cisgenres Freeshop, zines, objets et bijoux DIY à prix libre, ouvrages à consulter sur place et livres à emprunter (plus d’info sur place)
La bibliothèque a fait peau neuve et les Pigeon·ne·s ont hâte de vous revoir et de vous rencontrer !
Rencontre-discussion dimanche 12 septembre à 15h à la bibliothèque queer féministe et antiraciste Marsha P. Johnson Dans la littérature jeunesse, comme dans un grand nombre d’œuvres de fictions, on peut constater un manque flagrant de diversité des personnages. Concernant les visibilités LGBTQIA+, on note par exemple un hétérocentrisme quasi total ou l’absence de personnages trans. Si la littérature jeunesse accompagne nos enfants et adolescent.es dans leur construction, comment grandir de manière ouverte sans représentations inclusives ? Et plus largement, quels sont les enjeux politiques de la banalisation des représentations des personnes lgbtqiap+ ?
La maison d’édition On ne compte pas pour du beurre s’est créée avec cette pensée : rendre visible, c’est faire exister.
Rencontre-discussion avec Caroline Fournier, l’une des fondatrices de la maison d’édition jeunesse On ne compte pas pour du beurre et l’autrice de la collection « Lila ». Elle est également la réalisatrice et scénariste de la série lesbienne Q.
Après l’atelier de maquillage contre la vidéosurveillance, les copaines travailleureuses du sexe de Besançon de l’asso PDA ont proposé une discussion à propos de leurs luttes. Il a été question de plein de sujets qui sont souvent invisibilisés, entre autre, de la putophobie dans les milieux militants et féministes qui restent parfois rempli d’abolo. On est trop content·e·s de cette rencontre, des échanges qui ont eu lieu, des liens entre des personnes queer, tds, et d’autres dont les paroles et existences sont délégitimées, diabolisées, ignorées et silenciées dans le système dominant auquel elles s’opposent. On a parlé de colère et de misandrie, c’était des moments précieux. Du coup, on se retrouve aux ouvertures de la bibliothèque bientôt, et on espère revoir PDA que vous pouvez d’ailleurs suivre sur leur site ou facebook, si ça vous dit.