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Soirée de soutien à la Pigeonne « Tout crâmer sauf le couscous! »

Le squat anarca féministe queer et antiraciste la Pigeonne a été expulsé récemment. L’institution représentant la justice étatique condamne sévèrement les habitant-e-s de La Pigeonne qui occupaient les lieux depuis 4 ans et demi, en très grande précarité, majoritairement des femmes exilées, souffrant de problèmes de santé et de handicaps. Le tribunal a jugé réaliste de laisser un micro délai d’expulsion de 15 jours et de nous condamner à payer plus de 30000€ d’indemnités aux propriétaires, une famille d’ultra-riches alsacienne possédant notamment le domaine agro-industriel Arthur Metz !

Dans un contexte politique de plus en plus libéral et capitaliste, la justice broie les racisé.e.s, les pauvres, les malades, les handie.s, les femmes et les queers en leur retirant le droit fondamental d’avoir un toit. Ces décisions servent à empêcher l’organisation de la solidarité envers les plus précaires. Il ne s’agit pas ici de « rendre justice » mais de réprimer. Dès lors, nous devrions crever en silence et adopter des moyens de luttes non menaçants. La situation des squats est interdépendante de celle des autres habitats précaires. Il y a aussi de quoi s’inquiéter de la disparition progressive des squats et de toute une culture anarchiste de terrain qui va avec à mesure que des lois comme la loi anti-squat Kasbarian-Bergé sont votées. Dans cette ligne gentrificatrice, à Strasbourg en amont du marché de Noël, les SDF se font virer du centre-ville afin de laisser la place à des hordes de touristes venues consommer des marchandises produites dans l’exploitation capitaliste et néo-coloniale. Sans parler des nombreux squats et campements qui ont été expulsés ces dernières années, mettant brutalement de nombreuses personnes à la rue ! Bref, nous sommes de plus en plus contrôlé.e.s, fliqué.e.s, réprimé.e.s, expulsé.e.s mais nous continuons de lutter !

Après 4 ans et demi de vie collective, d’autogestion, d’entraide, de récup en tous genres, de débrouille, bricolage et chantiers collectifs, de cantines, de rencontres, de permanences de bibliothèque, d’ateliers de radio, d’écriture, d’arpentages et projections etc, les habitantes sans-papiers ont eu un relogement, bien nécessaire car sinon c’était la rue pour elles ! Afin de soutenir les habitantes et les activités du collectif, on organise donc une soirée de soutien sur le thème « tout crâmer sauf le couscous ! »

On va commencer avec une lecture de textes écrits lors des ateliers d’écriture de science-fiction faits à la Pigeonne, une émission de Radioparleur sur les squats en partie enregistrée à la Pigeonne (Ni loi ni loyer), une perf d’Axel Alousque sur les péripéties d’un chevalier en proie à la masculinité toxique de son milieu, une tombola, les drag shows de Dragadelphe, Lussyie Corps-Set, Prétexte et Queen Yorci. Après, on enchaîne avec le tirage de Tarot en musique de Papírové Houby – pop-punk régressive – et WillxSmic – punk powerviolence ! Et on finit en beauté avec DJs ORPHÉEE, Veine et Pupæ200 !!

Entrée à prix libre, repas à prix libre (couscous et peut-être des tartes flambées! desserts), boissons prix fixe, y’aura un vestiaire, le stand de la Pie avec les habituels stickers, badges, linogravures, fanzines etc et un stand de réduction des risques.

Tu as envie de nous aider à faire de la déco en amont ? Aller coller des affiches ? Couper les légumes du couscous ? De servir les bières au bar ou d’aider à faire le ménage à la fin ? De faire partie de l’équipe prévention des violences sexistes et sexuelles ? Hésite pas à nous contacter à ce mail lapigeonne@riseup.net !

Fais tourner l’info, merci !!

Sinon, la cagnotte est toujours là afin d’aider les habitantes ! https://www.helloasso.com/associations/lescousinesdelest

Aucun comportement discriminatoire, tentative de soumission chimique ou agression ne sera toléré. Tu fais de la merde = tu dégages

URGENT- AIDEZ-NOUS A DÉMÉNAGER – SAMEDI 19 OCTOBRE

DEMANDE URGENTE

La lutte paie! 👊🏾

Après avoir appris l’expulsion imminente de la Pigeonne nous avons appelé à la solidarité de toustes. Sur les réseaux et dans la rue, nous avons interpelé la Mairie, la préfecture, le tribunal, les collectifs et toutes les personnes sur notre situation : Tout cela à été bénéfique!

Nous avons obtenu un rdv la veille du rassemblement avec plusieurs personnes de la Mairie de Strasbourg. Une proposition de relogement sur Strasbourg pour les personnes précaires du squat à été faite ! Cela reste bien sûr à confirmer, mais la perspective de la rue s’éloigne.

Le rassemblement contre l’expulsion de la Pigeonne a donc été déplacé devant la préfecture pour protester contre une décision de justice dégueulasse (pour rappel: une expulsion imminente, sans respecter les délais habituels, et une amende astronomique de 29 544 euros au profit de propriétaires ultra-riches, les Helfrich) et pour défendre le droit inconditionnel à avoir un toit.

Nous avons interpellé sur le traitement ignoble fait aux plus démunis de manière globale : les personnes sans-papiers, réfugié.es, sans logement, précaires.Nous étions une 50ène hier : vénères, solidaires et déterminé.e.s à rappeler que même sans argent nous avons le nombre et la volonté. Nous avons pu crier notre colère face à ce système qui broie les plus fragiles tout en appelant à la solidarité envers la Pigeonne.
Nous vous remercions pour votre soutien envers La Pigeonne : MERCI D’AVOIR RELAYE, D’AVOIR CRIE AVEC NOUS
LE COMBAT CONTINUE !

Nous allons faire appel de la décision pour dénoncer une amende indécente, intolérable, qui fait que le squattage de leur vieille bicoque abandonnée et in-louable aura été l’affaire du siècle pour les Helfrich, qui se font des sous sur le dos des plus pauvres.

En revanche, et c’est ignoble, la décision d’expulsion est « non suspensive »: nous allons a minima exiger un délai décent pour pouvoir déménager.


Nous exigeons par ailleurs que les demandes de régularisation des Pigeon-ne-s exilé-e-s, qui attendent des nouvelles de la Préfecture depuis un an pour certaines, en survivant sans droits ni possibilité de subsister de manière autonome, soient accordées dans les plus brefs délais. Le traitement fait aux sans-papier est un déni des droits humains les plus essentiels de la part de l’État fRançais.


LA SUITE ?

Nous allons visiter très prochainement la maison proposée par la Mairie. Bien que nous ne trouverons jamais un loyer aussi bas des frais seront à prévoir : un loyer symbolique (100/150€) ainsi que les charges (eau, électricité et gaz). A cela s’ajoutent les frais de la vie quotidienne pour des personnes sans aucun revenu, qui sont en situation irrégulière et avec une santé mentale et physique fragile.


COMMENT POUVEZ-VOUS NOUS AIDER ?

Au vu de la situation nous avons toujours besoin d’une aide matérielle et financière via notre cagnotte : https://www.helloasso.com/associations/lescousinesdelest.

Merci a celleux qui ont participé, continuez à partager, cette cagnotte est indispensable à la (sur) vie des femmes sans papiers.


Très prochainement sur Strasbourg : nous allons avoir besoin de bras et de véhicules (surtout si vous avez des camions/camionnettes)! Pour vider la maison actuelle et déménager les affaires vers le nouveau logement. Vous pouvez nous contacter via notre site, notre instagram pour nous indiquer si vous souhaitez être contacté lorsque nous aurons une date pour le déménagement!


D’autres événements et projets sont en planification, nous vous partagerons tout ça très bientôt!

UN LOGEMENT POUR TOUSTES!

LA RUE EST UNE SENTENCE DE MORT!

GROSSES AMENDES ET EXPULSION IMMÉDIATE POUR LE SQUAT LA PIGEONNE

ULTRA VIOLENCE DES ULTRA-RICHES :QUAND LA JUSTICE MET DES FEMMES ET DES PERSONNES QUEERS À LA RUE  EN FAVORISANT DES MULTI-PROPRIÉTAIRES

IL Y A URGENCE : EXPULSÉ.E.S SOUS 15 JOURS    Suite au procès du 18 juin 2024 (voir notre compte-rendu ici), la juge en charge du dossier s’est rangée du côté des propriétaires ultra-riches (la famille Helfrich) pour expulser le squat La Pigeonne, lieu de vie et d’activités féministe, queer et antiraciste de Strasbourg.

L’institution représentant la justice étatique condamne sévèrement les habitant-e-s de La Pigeonne qui occupent les lieux depuis 4 ans, en très grande précarité, majoritairement des femmes exilé-e-s, souffrant de problèmes de santé et de handicaps. Le délai de l’expulsion? 15 jours. Et s’ajoutent à cela 27 000 euros d’amendes  pour des personnes dont la majorité a 0 revenu car l’État refuse de leur donner des papiers!!! La décision du tribunal est crade,  brutale et cynique. Digne d’une justice qui continue de tuer les plus pauvres. Car la sentence de la rue est une sentence de mort. 

LA JUSTICE EN FAVEUR DES ULTRAS RICHES
Alors qu’on nous bassine toute l’année avec « les valeurs de la république », le tribunal s’est rangé du côté des propriétaires, une famille alsacienne possédant de nombreuses demeures et domaines : les Helfrich. Ces derniers avaient abandonné la maison qui abrite La Pigeonne il y a une dizaine d’années pour la laisser pourrir et tomber en ruines. Les Helfrich n’ont jamais daigné répondre à nos courriers et se sont manifestés au bout de 2 ans d’occupation en coupant l’eau, illégalement.

Pourtant, il n’y a aucune urgence pour Joseph Helfrich, classé dans les 500 plus grandes fortunes de France (selon le magazine Challenges) et en 12ème position du classement alsacien. Son frère, François Helfrich possède la société Helfrich, implantée partout en France, qui commercialise des cadeaux pour les comités d’entreprises (12 agences, plus de 200 employé-e-s).  Pourquoi précipiter l’expulsion en faveur d’une famille dont la fortune est estimée à 240 millions d’euros? Pour punir les squatteureuses? Mater les pauvres? Ces décisions servent à empêcher l’organisation de la solidarité envers les plus précaires. Nous devrions crever en silence et adopter des moyens de luttes « propres », politiquement corrects et non menaçants.Il ne s’agit pas ici de « rendre justice » mais de réprimer. Les juges aussi sont des militants politiques qui favorisent les individus de leur propre classe. Joseph Helfrich est actionnaire majoritaire du groupe grands chais de france (qui possède entre autres le domaine Arthur Metz, premier producteur de crémant d’Alsace, mais aussi JP Chenet, Calvet, Grand Sud). Ce n’est pas un petit business, mais une industrie qui s’étend jusqu’en Afrique. 

Aujourd’hui, cette famille obtient l’expulsion d’un squat de personnes en grande précarité, dont une majorité de femmes exilées et précaires, tout en refusant toute négociation. Pour rappel, le collectif de La Pigeonne a entretenu des lieux laissés à l’abandon depuis plus de 8 ans : iells ont réparé et entretenu la maison, organisé des chantiers solidaires, déployé de longs effort pour prendre soin d’un espace inutilisé, afin de créer un endroit viable et chaleureux pour toustes ses habitant·e·s, mais aussi les voisin-e-s et autres Strasbourgeois-e-s, avec une bibliothèque (la Marsha P. Johnson), des cantines solidaires, des ateliers, des discussions, des projections, etc. Surtout, avant tout, iels se sont organisé-e-s pour survivre, sans violence et en sécurité, quand les femmes et les personnes queers à la rue sont une cible privilégiée des agressions sexistes et sexuelles.


LA NÉCESSITÉ DE S’ORGANISER FACE À L’INJUSTICE


S’organiser en utilisant des outils efficaces face à une société de plus en plus à droite qui est déconnectée de sa propre humanité, apathique et radicalisée. Dans un contexte où l’État soutient inconditionnellement les ultra-riches et s’allie à l’extrême-droite, la justice broie les racisé.e.s, les pauvres, les malades, les.handie.s, les femmes et les queers en leur retirant le droit fondamental d’avoir un toit. Et cette injustice concerne tout le monde.Nous rappelons que la situation des squats est interdépendante de celle des autres habitats précaires : elle concerne le domaine plus vaste du droit au logement, le marché de l’habitat inaccessible et touche à la dignité humaine mise à mal par les institutions et les entrepreneurs privés. 


Nous dénonçons la brutalité organisée et la violence de la justice qui bénéficie aux riches comme la famille Helfrich. Ils ne sauront jamais ce qu’est l’angoisse d’être à la rue, comment cela affecte le corps, le mental et les relations. Contre eux, et contre une justice de classe et un état démissionnaire nous avons quand même des moyens d’action : la solidarité et le boycott commercial.

=> Nous appelons à l’action solidaire de tou-te-s pour responsabiliser ces ultra-riches. Nous appelons au boycott immédiat des produits suivants: les vins et crémants Arthur Metz, JP Chenet, Maison Klipfel, domaine André Lorentz, Maison Calvet, vins Grand Sud.Si vous avez Instagram : taguez et bloquez ces entreprises pour les interpeler et visibiliser cette lutte (un tuto sera visible sur notre compte). Le boycott a fait ses preuves, il est souvent responsable de baisses du chiffre d’affaires !


=> Il est évident que si les habitant.e.s n’ont pas trouvé de logement depuis 4 ans, elles n’en trouveront pas dans un délai de 15 jours, et vont donc se retrouver à la rue et en danger, en situation d’exploitation sexiste et raciste, tandis que les Helfrich continueront à jouir de leurs domaines et laisseront le bâtiment en l’état, encore abandonné.
Nous avons aussi besoin d’une aide matérielle et financière, en nous contactant ou via notre cagnottepour affronter l’expulsion (trouver des solutions pour les affaires des personnes, trouver du logement, se nourrir et couvrir les besoins quotidiens) : https://www.helloasso.com/associations/lescousinesdelest

=> Nous appelons à la responsabilité de la mairesse de Strasbourg afin qu’elle organise le relogement URGENT et DURABLE de toutes les habitant-e-s du squat.

=> Nous exigeons l’effacement des amendes monstrueuses et absurdes que la famille Helfrich exige de la part de personnes sans domicile. 


Nous avons urgemment besoin de la solidarité de tou-te-s face à la violence de cette expulsion. 

Nous ne sommes pas les seul.e.s à souffrir de cette violence organisée. Alors même que les riches sont solidaires entre eux, notre meilleure riposte est l’organisation de la solidarité populaire. Une société sans classe est possible! Aucune victoire n’est possible sans lutter!


Nous appelons les collectifs de squat, de personnes précaires et les médias alternatifs à relayer ce communiqué et engager des actions de soutien et de riposte.


Nous restons disponibles pour plus d’informations sur notre mail lapigeonne@riseup.net


Les pigeon.ne.s

Samedi 7 septembre soirée avec distro de la Pigeonne et repas!

Samedi 7 septembre dès 19h30, la Pigeonne pose son habituelle distro avec plein de zines sur les questions anti-racistes, queer, féministes, santés mentale et physique, anarchisme etc… nos badges, stickers, linogravures, patches à prix plus ou moins libre!

Il y aura de la bouffe pour tenir toute la soirée sur le dancefloor: couscous vegan et desserts à prix libre au profit des habitant.e.s du squat.

Et bien sûr une soirée de feu avec du théâtre expérimental punk, cabaret queer, hip-hop électro, comptines et ritournelles et folklore de grosses basses! PAF: 3€ à l’infini

On est pas nombreux.ses et on aura déjà beaucoup de travail entre la distro et le repas. Si tu as l’énergie et l’envie, n’hésite pas à proposer ton aide ou apporter un dessert vegan (gâteau, cookie, tarte…).

Et bien sûr viens nous voir et relaye l’info 😉

Lieu secret, demandez nous l’adresse en mp lapigeonne@riseup.net

La Pigeonne à Eciton! La fête c’est politique!

La Pigeonne était présente au festival techno psy trance Eciton à Sainte Marie aux Mines les 27 et 28 juillet!

L’équipe organisatrice d’Eciton a choisi cette année comme thématique « Comment faire de la fête un espace plus sûr? » Une table ronde a été dédiée à ce sujet, réunissant des festivalier.e.s, l’équipe d’Eciton, celle du Hadra festival, le collectif Dis Bonjour Sale Pute et La Pigeonne. Les échanges ont été riches et variés : partage de pratiques concrètes selon les situations, expériences vécues et mise en lumière des rapports entre oppressions systémiques et agressions.

La fête c’est aussi politique. Notre manière de faire la fête est intimement liée à nos idées politiques. S’organise-t-on de manière horizontale, en autogestion avec des référent.e.s plutôt que des chef.fe.s qui donnent des ordres? Qui occupe quelle place dans l’organisation? Qui communique publiquement et se met en avant? Qui effectue le travail ingrat? Comment les décisions sont-elles prises? Quel.le.s artistes programmons-nous? Privilégie-t-on des artistes minorisé.e.s pour éviter de se retrouver uniquement avec des hommes cis blancs, valides, hétéros et bourgeois aux platines ou derrière le micro ?

Se sent-on légitime à s’approprier des éléments de cultures marginalisées pour se parer de beaux costumes? Les différentes coiffes amérindiennes portées fièrement par des blancs sur le festival nous ont choquées… « Prendre le beau d’une culture, en tirer les avantages sans en avoir vécu le versant opposé me mettra toujours un peu mal à l’aise »* souligne Zoya Patel. En plus de l’esthétique, il y a ici une dimension politique et spirituelle que les blancs qui arborent ces coiffes ignorent probablement. Par ailleurs, dans ce cas, le versant opposé, c’est le génocide des peuples amérindiens par les colons britanniques… En réalité, l’appropriation culturelle élève soudainement des cultures victimes du capitalisme au statut de « cultures cool » dès lors que des blanc.he.s s’en emparent… franchement gênant non?

De plus, sommes-nous particulièrement vigilant.e.s aux comportements abusifs voire agressifs amplifiés par l’alcool et la drogue en contexte festif? Par exemple, un homme cis qui demande à une femme cis en soutien-gorge de se rhabiller n’est pas acceptable! Entrer dans un urinoir « femmes » pour un homme trans peut mettre mal à l’aise voire occasionner des remarques inacceptables alors qu’il suffirait d’indiquer « urinoir debout » et « urinoir accroupi ». OK ça sera pas la fin de la transphobie mais ça va participer à la reconnaissance des transidentités.

En fait, nous devons prendre en compte les enjeux liés au racisme, au sexisme, à la queerphobie, au validisme etc dans nos espaces de fête car ces enjeux déterminent malheureusement qui se sent légitime d’agresser qui. Le patriarcat, le capitalisme et le colonialisme infusent partout, même dans ces espaces qui se veulent pourtant très à gauche politiquement.

Pour alimenter la réflexion, on a apporté la distro de La Pigeonne avec des fanzines, badges, stickers, broderies, poteries, linogravures, etc…

Merci à l’équipe d’Eciton pour l’invitation et au plaisir de poursuivre ensemble ces réflexions!

en plein préparatif! yen a qui bossent… et yen a qui pioncent!!!

* Zoya Patel https://i-d.vice.com/fr/article/zmx5dx/peut-on-valoriser-une-autre-culture-que-la-sienne-sans-se-lapproprier

Pas de perm en août!!

La bibli et ses « bibliothécaires » prennent des vacances! A bientôt en septembre…

Permanence de la bibli dimanche 14 juillet

14h à 18h: une Perm pour discuter, emprunter, découvrir autour des livres et des zines de la bibliothèque sur les questions féministes, queers, décoloniales et anarchistes.


UNE BIBLIOTHÈQUE AUTOGÉRÉE, FÉMINISTE, QUEER, ANTIRACISTE


Parce que les ressources féministes, queers et antiracistes sont rares, tu trouveras à la bibliothèque Marsha P. Johnson des livres, des zines, des DVD à emprunter, ou encore des trucs DIY à prix libre et un freeshop.
C’est un espace de rencontre, d’échange et de solidarité, un espace où trouver de la force, où nourrir tes rages, tes luttes et tes désirs.


Adhésion à la bibliothèque nécessaire pour emprunter (à prix libre)


Zines, nourritures et objets DIY à prix libre


Ouverture les 2èmes dimanche du mois de 14h à 18h (vérifier sur l’agenda)


Accessibilité limitée (escaliers et porte extérieure étroite), nous contacter par mail pour plus d’infos


Mixité : les activités de la Pigeonne sont ouvertes à toutes les personnes qui ont besoin d’un espace anarchiste, queer, TPG, féministe et antiraciste à Strasbourg.

Au squat La Pigeonne, 25 rue des Pigeons, 67200 Strasbourg.